Accueil des nouveaux grimpeurs (débutants et autonomes) dans un club

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Accueil des nouveaux grimpeurs (débutants et autonomes) dans un club

le 5 octobre 2009, par remifasol

Depuis quelques temps, les clubs se posent de plus en plus de questions à propos de l’accueil des nouveaux adhérents, que ce soient des débutants ou même ceux qui se déclarent autonomes. Cette page regroupe les diverses réflexions des clubs ayant mis en place des procédures d’accueil et des documents associés. A la disposition de tous …

Jurisprudence :

Suite à un accident dans une Salle d’Escalade Artificielle (je ne sais plus où), le juge a condamné le club, parce que l’escalade pouvait être autonome, mais surveillée (en gros il fallait accueillir les adhérents, former les débutants et vérifier l’autonomie des autres).

En réponse à cette décision, Luc (RSCC) et Muriel (Grimpe 13) ont écrit un document de sensibilisation des adhérents d’une association d’escalade à la responsabilité collective et donc de chacun. Et ainsi casser l’idée que seul le président est responsable des erreurs de tous.

Le guide de sensibilisation de l’adhérent grimpeur face à ses responsabilités dans une association d’escalade.

Formation Animateur SAE :

Dans le cadre de la formation, des documents pédagogiques sont mis à disposition pour faire passer des passeports autonomies aux grimpeurs, soit pour l’accueil des nouveaux, soit pour les "suivre" tout au long de l’année.

Voici le lien vers une partie des documents distribués lors de la formation : FSGT 94 MONTAGNE ESCALADE

Un document permettant un bilan de compétence pour savoir si on est un apprenti grimpeur, un grimpeur ou un grimpeur confirmé.

Quatre brevets d’escalade pour définir ses compétences et son autonomie, assez facile à mettre en œuvre.

Un très joli diplôme d’autonomie.

Une évaluation bien présentée.

Un permis d’assurer mais sans les points en moins…

Un document général sur l’autonomie en SAE.

Un livret sur l’autonomie FSGT.

Roc 14 :

Un premier tri est fait lors de l’inscription des nouveaux adhérents entre les débutants et ceux qui se déclarent autonomes. Les débutants doivent passer une formation initiale pour les rendre autonomes en SAE. Mais après, ils ne sont pas lâchés dans la "nature" car, tout au long de l’année, tous les référents de séance ont un tee shirt orange qui permet de les différencier des autres adhérents pour que chaque grimpeur puisse avoir facilement des informations ou une aide.

Le guide accueil pour les nouveaux adhérents de Roc 14.

La brochure d’accueil des débutants de Roc 14.

Le passeport autonomie SAE de Roc 14.

Les consignes pour ceux qui encadrent l’initiation des débutants de Roc 14.

Grimpe 13 :

Lors de l’inscription, les nouveaux adhérents se déclarent autonomes sinon ils sont considérés comme débutant est doivent participer à trois séances d’initiation pour acquérir les bases du pratiquant autonome.

Les autonomes signent un papier déclarant leur autonomie. Même ça ne garantie pas leur parfaite autonomie, un premier tri est fait, car il est difficile pour un grand club de vérifier/former l’autonomie de 100 à 200 nouveaux adhérents. A défaut d’être totalement fiable, la démarche est un moindre mal.

Par contre pour les nouveaux adhérents qui se sont déclarés débutants ou ceux qui ne sont pas sûr de leur autonomie remplisse une fiche d’inscription aux séances et signature à la clé.

L’attestation de présence aux formations des débutants

Le guide de grimpe 13.

USI :

Tous les nouveaux adhérents sont pris en charge individuellement pour passer leur passeport autonomie, même ceux qui se déclarent autonomes.

Le passeport autonomie de l’USI

Vertical 12

Une auto évaluation qui permet de lister tous les points de sécurité important. Un aide mémoire pour les nouveaux adhérents, pour qu’il trouve plus rapidement leur place dans la vie de l’association. Et maintenant il y un guide pratique.

RSCC :

Le RSCC a mis en place le CASE. Tous les nouveaux adhérents qui veulent grimper en autonomie doivent y passer. Pour les enfants et les ados, comme ils sont tout le temps encadrés, pas besoin de CASE.

Voici l’article sur le CASE sur le site du RSCC.

Et le fichier en question

US Fontenay sous bois

En début de saison POUR LES DEBUTANTS
En fait on commence par travailler le nœud d’encordement, ils fonctionnent toujours par 3 (grimpeur, assureur et contre assureur). Ensuite ils voient l’assurage en moulinette. L’assureur est au pied du mur et avale le mou du grimpeur qui est enarrière. Ils commencent déjà à communiquer, on simule un arrêt et une descente. Le grimpeur va jusqu’à la 2ieme dégaines et redescend. Le contre assureur maintient la corde dans les mains. Tous changent de rôle, et ensuite on voit l’assurage en tête. Le contre assureur assure en moulinette et l’assureur principal pare et gère la pose des dégaines visuellement et assure en tête. Deux cordes de couleurs distinctes et l’on ne pose pas le relais (éviter les frottements sur les cordes).

Pour l’évaluation, on fait passer un test individuellement durant lequel le grimpeur va commettre des erreurs, à eux de les déceler.

En début de saison POUR CEUX QUI CROIENT ETRE AUTONOMES
On fait passer l’évaluation.

Au cours de la saison, pour les uns et les autres
Les techniques de grimpe nous importe peu, on met en place des séances à thèmes, ceux qui sont intéressés viennent. Ces séances sont mises en place après que les formations soient finies.

Voilà leur livret d’accueil.

Saint Arnoult

Le club de Saint Arnoult a mis au point un document qui permet de se situer et de connaitre son degré d’autonomie au cours de sa "carrière" de grimpeur.

Il a la particularité de ne pas tenir compte du niveau du grimpeur (de 3a à 9a !), mais de se concentrer sur ses compétences techniques et sa "culture" en escalade. Et un document technique sur les nœuds en escalade.

Cimes 19

L’accueil des nouveaux adhérents au gymnase Mathis consiste essentiellement à transmttre les compétences que doit avoir l’assureur, le grimpeur en tête/moulinette et le grimpeur de bloc pour pratiquer sa passion nouvelle en autonomie et en sécurité. Lors de l’inscription, il est spécifié à tous les nouveaux adhérents qu’ils doivent passer un test : ceux qui savent grimper doivent montrer leurs compétences, les autres doivent suivre une formation (trois séances minimum d’apprentissage sur six proposées). Une passeport d’évaluation est constituée pour chaque nouvel adhérent (débutant ou confirmé).
Par la suite, place à la "vigilance active". Les grimpeurs confirmés surveillent les manipulations des débutants. Mais l’attention se réduit au fil des semaines…
Une séance de rappel est donc organisée début janvier afin de parfaire une formation mal assimilée ou une pratique trop décontractée. Elle s’inscrit dans le cadre "Les Lundis prennent la tête", un rendez-vous mensuel proposé par le collectif d’animation du club d’escalade "Faites le Mur". C’est la seule activité pédagogique planifiée au mur pour tous les adhérents.

A l’étranger

Dans la plupart des pays étranger où le modèle prépondérant est la gestion privée des SAE (et non associative sur un équipement sportif public comme en france), il n’est parfois pas possible de grimper en tête dans une SAE. Parfois, il faux passer une formation généralement payante plus ou moins longue. Parfois il faut emmener sa propre corde pour pouvoir grimper en tête avec.

Dans certaines salles privées en France, il faut généralement passer un "constat" pour vérifier si le grimpeur sait bien grimper (savoir mettre son baudrier, savoir mousquetonner, savoir assurer un grimpeur, etc..).

De plus depuis quelques années, un énorme effort a été entrepris pour construite des équipements sportifs publics pour pratiquer l’escalade en ville (SAE). Ainsi, grimper est à la portée (financière) de tous car les collectivités (nos impots) prennent en charge l’investissement pour nous construire de plus ou moins beau mur.

On peut rajouter que les grimpeurs Français ont une énorme chance de pouvoir grimper sur des falaises équipées "bétons" en libre accès et gratuit. La plupart des falaises sportives ont été équipées par les pratiquants eux mêmes avec l’aide de subvention pour l’achat du matériel mis en place sur les falaises, et avec l’aide des fédérations sportives pour apporter les compétences qui sont transmises aux équipeurs motivés par le biais de formation.