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Edito du n°1 (1994)
le 2 août 2005

RENOUER LES LIENS ROMPUS

Le 8 mai dernier, un événement, dont nous avions perdu l’habitude, a eu lieu au siège de la FSGT et dont la conséquence principale est le petit "journal" que vous êtes en train de lire. Cela mérite sans doute quelques mots d’explication.

Ce jour là, une réunion, qu’il y a dix ans nous aurions baptisée Commission Fédérale de Montagne (CFM) plénière, était programmée et s’est effectivement tenue. Trois camarades de province et neuf parisiens se sont rencontrés pour réfléchir sur le mode de fonctionnement de notre "spécialité" (montagne ? escalade ? les deux ? … ?) qui souffre de ce que l’on appelle un déficit démocratique dans les institutions européennes. Le bureau, nécessairement parisien puisqu’il se réunit une fois tous les quinze jours, ne représente que lui-même et est sans doute parfaitement ignoré de la majorité de nos adhérents.

Il ne faudrait pourtant pas en conclure qu’il ne sert à rien, il est même utile, au delà de la FSGT (on lui doit par exemple l’invention des murs d’escalade), à tous les grimpeurs ; mais accaparé par sa stratégie de développement de l’escalade au niveau national, le bureau de la CFM a laissé se distendre les liens avec les sections, au point de les voir se dissoudre complètement aujourd’hui. Ainsi, la question de son utilité, et au delà de celle de la FSGT, devient tellement abstraite qu’elle ne peut plus recevoir qu’une réponse négative.

A partir de là, il est évident qu’une structure du type CFM plénière ne peut guère attirer des candidats, tellement son activité reste mystérieuse et déconnectée des préoccupations immédiates de nos adhérents. C’est pourquoi nous pensons que la première chose à faire si nous voulons redonner une certaine représentativité à une structure de ce type est de renouer les liens rompus en informant chacun de ce qui se fait dans la FSGT’montagne", que ce soit à la CFM ou dans les sections.

C’est l’objectif de ce bulletin. En fournissant des informations pratiques (stages, échanges, productions … ), en revenant sur notre histoire, en intervenant dans les débats présents (l’équipement, la compétition, la moulinette … ), en donnant la parole aux sections, nous espérons montrez l’utilité et la spécificité de la FSGT, non pas seulement dans les discours mais dans les actes. Pour ce faire, nous avons évidemment besoin de votre collaboration. Aussi, envoyez nous des informations sur vos activités, vos réalisations, vos projets, vos besoins, vos réactions à ce premier numéro et nous les publierons.

Gilles ROTILLON

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