1. Composition du groupe
Il y avait 16 participants :
6 stagiaires
2 participants « perfectionnement »
5 débutants
Un guide, Romain Luksenberg, guide à Chamonix
Deux encadrants bénévoles FSGT, Daniel Dupuis (Belledonne Sports Nature) et Fernando Pintado (Vertical12)
2. Composition par club
4 membres du Dahu Courcouronnais(91)
1 membre de Cimes 19 (75)
2 membres de CPS 10 « Faites le mur »(75)
2 membres de CPS 15 (75)
2 membres de Vertical12 (75)
2 membres de Roc 14 (75) dont un réside maintenant à Annecy
3. Courses réalisées
- Lac du Léat, versant NW
- Roc du Pendet traversée
- Grand Rocher, versant E
- Dent du Pra, versant N
- Col de l’Aigleton, Versnt SW
- Col de l’Évêque, versant N
- Arête de Tigneux par la Petite Valloire.
4. Organisation du stage (journée type)
- Réalisation d’une course en situation avec les débutants ou avec le guide (approche technique)
- Retour au gîte pour :
- Bilan de la course
- Exposé(s) ou atelier(s)
- Préparation de la course du lendemain
- En cas de mauvais temps les ateliers se déroulent en vallée ou au le gîte
- Les stagiaires ont réalisé des courses en situation avec les débutants ou pour pratiquer des exercices techniques. Dans tous les cas, les groupes étaient suivis par le guide ou les encadrants bénévoles.
5. Ateliers
- Recherche de DVA, utilisation de la sonde et de la pelle pour dégager la « victime ». Trois séances ont été consacrées à la recherche de victimes d’avalanche (DVA enfouis dans la neige). Un ateliers s’est déroulé près du gîte, les deux autres sur les pentes lors d’une sortie. Il y a eu des recherches simples et multi victimes avec différents DVA.
- Utilisation de la corde et des encrages pour réaliser des mains courantes
- Entretien du matériel : fartage à chaud, encollage de peaux, connaissance du matériel
6. Exposés
- Méthode de réduction (Munter)
- Méthode de réduction des risques : 3 x 3
- Cartographie et orientation
- Préparer sa course
- Trousse de secours et trousse à outils
- Neige et avalanches
- Facteurs humains
Observations :
Les thèmes ont été traités avec plus ou moins de succès (complexité, commande pas assez précise, manque de préparation). Les stagiaires auraient souhaités avoir une trame des exposés pour mieux répondre à la demande. Cependant, il convient de ne pas être trop directif pour bien cerner les connaissances réelles du stagiaire. Il apparaît indispensable que les exposés soient préparés avant le stage et suscitent un débat.
Bilan du stage
Un bilan a été établi en présence de tous les stagiaires, puis un deuxième a permis d’associer les débutants.
Chaque stagiaire a fait l’objet d’une évaluation individuelle au cours d’un entretien en présence du guide et des deux encadrants bénévoles dans un esprit constructif pour aider le stagiaire à se perfectionner. Il ressort de ces échanges que le stage a été perçu de manière très positive.
Les niveaux de compétences et de ski des stagiaires sont hétérogènes. Une moitié a une bonne connaissance de la problématique du ski de randonnée, l’autre a renforcé ses compétences.
Les stagiaires ont été très attentifs aux remarques de l’encadrement notamment sur les questions de sécurité. Le guide a souligné leur envie d’apprendre.
Mais ce type de stage s’avère par nature déstabilisant puisque le contenu est fonction du niveau de compétences des participants.
L’accent a aussi été mis sur « gestion » des débutants : encourager leur autonomie, les impliquer dans la préparation et la conduite de la course.
Une discussion a porté sur l’organisation du ski de randonnée au sein des clubs FSGT : priorité à la formation, mutualisation des ressources, gestion de la Coop Alpi. Des échanges très positifs ont eu lieu sur la vie associative.
L’équipe d’encadrement travaille à la rédaction d’un référentiel qui servira de cadre à la formation des initiateurs FSGT de ski de randonnée.
Cette année, le stage n’a concerné que des adhérents des clubs d’Île-de-France avec une forte participation des clubs d’escalade parisiens, récemment créés. Cela traduit bien la dynamique qui existe dans cette discipline. Il apparaît donc que la formation des encadrants, notamment sur les questions de sécurité, doit être fortement prise en compte par les clubs, les comités et la Ligue.