Voila un certain nombre de documents issus de clubs d’escalade d’Ile de France FSGT permettant d’aider à ce que les compétences des ouvreurs associatifs de voies en Site Naturel d’Escalade (SNE) soit reconnus compétents et participe aussi à la dynamique associative.
Tout d’abord bien comprend la répartition des responsabilités :
- L’ouvreur de voie est responsable du travail réalisé (la voie nouvellement ouverte). Il est donc responsable de la mise en place correcte des points d’ancrage avec les bonnes techniques (il doit donc les maîtriser, au moins celles qu’il utilise), du ou des relais installés, de supprimer les blocs rocheux instables, les arbres morts au moment du travail rendu. Attention la présence d’arbustes, d’herbes et de terre sont du domaine du confort, donc cela ne rentre pas dans le cadre des responsabilités mais évidement une voie avec des prises propres totalement minérale attire plus les grimpeurs… Certains sites d’escalade ont des particularités d’utilisation (ligne de rappel en dehors de voies, casque obligatoire, utilisation des chemins d’accès).
- Le gestionnaire du site d’escalade prend en charge la responsabilité d’entretien des voies existantes, car la nature évoluant, il est toujours nécessaire de surveiller les voies (rochers instables, arbres morts, ancrages défectueux. Mais tout dépend du type de falaise, certaines nécessitent une surveillance régulière (roche instable, conditions climatiques extrêmes), d’autres dites propre ne nécessitent qu’une surveillance et un entretien léger.
- Le propriétaire du site (privé ou public) étant responsable de ce qui ce passe sur son terrain (dans notre cas la falaise), il faut donc son autorisation pour y ouvrir une voie, dans l’idéal il faut que le gestionnaire du site signe une convention avec le propriétaire (qui n’a pas les compétences) pour qu’il soit dégagé de la responsabilité de l’aménagement du site en vue de la pratique de l’escalade. Voilà un document fort intéressant à destination des maires de commune.
- Le grimpeur doit prendre aussi ses responsabilités en ne grimpant pas sans savoir dans quoi il s’engage, cela peut se résumer par la phrase suivante : Il est de la responsabilité propre de tout grimpeur en site naturel, non encadré par un professionnel ou un diplômé bénévole, d’estimer les risques qu’il prend en s’engageant dans une voie d’escalade. Toutes les fédérations sont d’accord sur ce point. Il devient difficile pour un grimpeur non expérimenté, qui vient des SAE aseptisées de tous risques, de les estimer s’il est ni encadrés, ni inscrit dans une dynamique associative. Voilà un document très intéressant qui cadre bien les choses. Un autre document plus général qui reprend bien le contexte législatif dans lequel on vit et propose des solutions dans un cadre associatif.
Maintenant il est possible à tous ceux qui le souhaite d’ouvrir des voies d’escalade s’ils prennent leur responsabilité.
Le document technique suivant va vous aider en ce sens, mais il est clair qu’une formation "équipeur" vous aidera bien plus car la transmission des compétences sera plus efficace et plus sympathique : Notion d’équipement d’une voie d’escalade.
Bien sur on pourrait parler d’équipement des voies d’escalade pendant des heures, voilà un livre à avoir si vous voulez vous lancer : Mémento de l’équipement des sites naturels de la FFME.